Pétro Profils – Martine Peloquin
Les membres de l’Association canadienne des carburants produisent, distribuent et vendent les carburants de transport qui assurent la mobilité de tous les Canadiens. À toutes les étapes du processus qui permet d’acheminer les carburants au point de vente, nos membres atteignent des objectifs impressionnants pour ce qui est de l’engagement communautaire, de l’innovation et du bilan environnemental. Dans le présent numéro de Perspectives, nous nous entretenons avec trois personnes qui participent au changement.
PROMOUVOIR DES SOLUTIONS CRÉATIVES
Le succès de Martine Péloquin s’enracine dans une fascination de toujours pour la chimie et dans le goût du défi.
La paisible piste cyclable qui longe le fleuve Saint-Laurent à Lévis, au Québec, inclut une réalisation artistique saisissante. Les réservoirs de stockage du terminal maritime de la raffinerie Jean-Gaulin d’Énergie Valero ont été décorés de murales hautes en couleur qui représentent le rivage tel qu’il était il y a plus d’un siècle.
Ces œuvres d’art font partie d’un projet de Valero de 5 millions de dollars visant à rehausser l’aspect du terminal, qui s’avance dans le fleuve juste en face du site historique des Plaines d’Abraham. C’est un projet dont Martine Péloquin est particulièrement fière. « Ce projet est représentatif de la collaboration entre notre raffinerie et la région environnante, dit Mme Péloquin, vice-présidente et directrice générale de la raffinerie. Notre comité de liaison avec la collectivité a travaillé dur pour parvenir à un consensus avec nos partenaires locaux et trouver un moyen créatif et économique d’améliorer l’apparence de nos installations. »
Travail et création de consensus ont été la clé de la carrière de Mme Péloquin, qui a été inspirée par son amour de la chimie au secondaire. Elle a obtenu son diplôme en génie chimique à l’Université Laval en 1989.
« Quand j’ai commencé chez Ultramar au poste d’ingénieure des procédés, je ne savais pas du tout que je me retrouverais où je suis maintenant », dit Mme Péloquin. Chaque défi qu’elle a relevé au fil des ans lui a permis d’apprendre qu’elle était capable de faire plus.
« J’adore le processus d’analyse et de dépannage, commente-t-elle. Dans mon rôle d’ingénieure, les problèmes étaient techniques. À titre de cadre, les problèmes sont différents… et beaucoup plus compliqués! »
Dans un domaine encore dominé par les hommes, Mme Péloquin est l’une des quelques femmes qui dirigent une raffinerie pétrochimique en Amérique du Nord. « Les choses évoluent », dit-elle, soulignant que sur les onze membres de son équipe de direction, sept sont des femmes. « Mon succès vient de mon style de gestion. J’aime travailler en équipe et je crois à l’inclusion de tous dans le processus de prise de décisions. »
Ce travail d’équipe est particulièrement essentiel au moment où Mme Péloquin se prépare à deux arrêts planifiés de la raffinerie. « Nous commençons la planification deux ans à l’avance », dit-elle d’une opération qui entraînera la fermeture d’installations de 270 000 barils par jour pendant 45 jours afin de permettre l’inspection, le nettoyage et les réparations. « Pendant la fermeture, notre personnel permanent de près de 500 employés sera renforcé par jusqu’à 1 000 contractuels. » C’est une entreprise d’ingénierie colossale qui exige un leadership ferme et assuré, ainsi qu’une gestion empreinte de finesse, afin d’assurer que la raffinerie puisse reprendre ses activités le plus rapidement possible.
Chaque défi que Mme Péloquin
a relevé au fil des ans lui a permis
d’apprendre qu’elle était capable
de faire plus.
