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Perspectives 2018

Plus que du kilométrage à Détroit

Alexander Winter était confiant, et avec raison. À leur arrivée à l’Éco-marathon Shell à Détroit en avril, M. Winter et son équipe de 20 personnes de l’Université Laval étaient l’équipe à battre. Une année auparavant, l’équipe Alérion Supermileage avait remporté la première place dans la catégorie du prototype de véhicule à essence ultra-écoénergétique. 

Étudiant en quatrième année de génie mécanique et chef d’équipe lors de l’événement, M. Winter a semblé moins stressé que certains des 1 200 autres étudiants participants qui s’affairaient fiévreusement à réussir de rigoureux défis techniques afin de se qualifier pour l’événement principal. 

« Nous sommes confiants, lance-t-il, faisant un geste en direction de ses coéquipiers rôdant autour du véhicule compact dans “le puits”. Nous avons amplement de temps pour apporter des améliorations et satisfaire à toutes les exigences techniques, dit-il. Notre principal objectif est de nous améliorer année après année. »

Mihskakwan James Harper, deuxième depuis la gauche, et l’équipe
EcoMotion de l’Université de Manitoba.

Esprits brillants et détermination

Pour beaucoup de ces étudiants, le simple fait de se rendre à l’événement et de réussir les épreuves techniques est un marathon en soi. Le travail dure toute l’année.

À côté du groupe de l’Université Laval, chose inhabituelle, un poste vide en attente de l’équipe de l’Université de Toronto. « Je ne sais pas vraiment où ils sont, c’est un peu étrange », dit M. Winter lorsqu’on le questionne à propos du groupe manquant – qui était également leur principal rival, ayant pris la deuxième place l’année précédente. Il s’est avéré que l’équipe de Toronto n’avait pas pu entrer au pays avec tout son équipement, un rappel de la somme d’efforts – et de possibles déceptions – qui entrent dans la préparation de cet événement.

Le véhicule de l’équipe Alérion Supermileage
négocie un virage à Détroit.

Gagnants canadiens et participations remarquées

Pour ce qui est de la compétition, les membres de l’équipe Alérion Supermileage n’ont pas causé de déception, s’emparant de la première place dans leur catégorie. Enregistrant un résultat impressionnant de 2 713,1 milles/gallon (0,087 litre/100 km), ils ont également réussi à atteindre leur objectif de s’améliorer d’année en année. En 2016, ils avaient obtenu 2 585 milles/gallon (0,091 litre/100 km). 

Tous les prix n’ont pas été remportés pour des performances sur piste. Shell accorde six prix « hors piste », allant de l’innovation technique à la conception du véhicule. L’équipe Supermileage uOttawa de l’Université d’Ottawa a reçu le Prix des communications pour son utilisation des médias traditionnels et des événements locaux pour établir un lien avec sa communauté et pour son partage du contenu des médias sociaux en anglais et en français afin de rejoindre un plus vaste auditoire. 

Il convient de signaler la première participation de l’équipe ecoMotion de l’Université du Manitoba, dirigée par Mihskakwan James Harper, chef d’équipe. À l’origine, la vision de Mihskakwan, un étudiant de quatrième année en génie mécanique originaire de la Nation des Cris de Sturgeon Lake, était de bâtir une équipe, puis de mettre au point un prototype de véhicule électrique à batterie.  

Résultat impressionnant, ecoMotion a été la seule équipe canadienne à satisfaire aux exigences techniques requises pour participer dans sa catégorie.

Beau travail, tout le monde.

Vous trouverez une liste complète des résultats, ainsi que des informations relatives à l’événement à l’adresse suivante: shell.com/energy-and-innovation/shell-ecomarathon/americas.html

Il s’agit d’une compétition unique en son genre dans le cadre de laquelle on lance à des étudiants du monde entier le défi de concevoir, construire et conduire la voiture la plus écoénergétique possible. Lors de trois événements annuels, en Asie, dans les Amériques et en Europe, les équipes d’étudiants prennent la piste pour voir qui se rendra le plus loin en utilisant le moins de carburant possible. 

L’événement comporte deux classes ou catégories. La classe Prototype priorise le maximum d’efficacité. Dans la catégorie Concept urbain, on encourage des conceptions plus pratiques. On divise également les véhicules par type d’énergie : Véhicules à moteur à combustion interne alimentés à l’essence, au diesel, au carburant liquide fait de gaz naturel et à l’éthanol. Dans la catégorie mobilité électrique, les véhicules sont alimentés par des piles à hydrogène et des batteries au lithium.

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