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par Canadian Fuels Association

Les produits pétroliers et l’environnement

 |  Association canadienne des carburants, Avenir faible en carbone, Combustibles fossiles, Environnement, Gaz à effet de serre, Raffineries

Tous les carburants de transport ont un impact sur l’environnement.

Ceci est le deuxième d’une série d’articles explorant les mythes courants sur les carburants de raffinage et de transport. Dans cette entrée, clarifions quelques idées fausses sur la performance environnementale des carburants de remplacement.

Mythe : Les carburants de remplacement sont meilleurs pour l’environnement que les carburants pétroliers.
En réalité : Il n’existe pas de carburants « propres ». Tous les carburants de transport ont un impact sur l’environnement.

 L’électricité, le gaz naturel, les biocarburants, l’essence et le diesel – ce sont tous des carburants de remplacement pour le secteur du transport d’aujourd’hui. Chacun a ses forces et ses faiblesses, qu’il soit question du rendement énergétique ou de l’impact environnemental. C’est pourquoi nous avons des options – afin de pouvoir choisir le bon carburant et le bon mode de transport pour répondre à des besoins particuliers en matière de transport.
Jetons un coup d’œil de plus près au véritable impact environnemental de quelques-uns de ces carburants.
Les véhicules électriques (VE) obtiennent souvent une note élevée pour leur performance environnementale. Dans certains cas, on les appelle des véhicules à émission zéro (VEZ). Mais dans quelle mesure cette affirmation est-elle exacte? Sur le plan environnemental, dans quelle mesure un véhicule électrique est-il « propre »?
Il est vrai que les moteurs des VE ne produisent pas d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Cependant, les émissions du moteur ne sont pas la seule mesure des émissions d’un véhicule. En fait, les émissions sont mesurées en termes beaucoup plus larges et détaillés grâce à ce que nous appelons des analyses du cycle de vie (ACV). Ces études scientifiques rigoureuses évaluent toutes les émissions liées à un véhicule. Cela signifie prendre en compte la durée de vie complète du véhicule et de tous ses composants, de la production jusqu’à l’élimination et le recyclage éventuels. La fabrication de tout véhicule produit une empreinte carbone. La fabrication de certains VE est accompagnée d’un plus grand impact environnemental en raison de l’extraction minière des minéraux de terres rares utilisés dans les technologies de pointe en matière de batteries. Autant que 70 % du cobalt dans le monde entier – l’un des éléments les plus dispendieux dans la fabrication des batteries – provient de la République démocratique du Congo, un pays qui a été grandement critiqué pour ses pratiques de travail.
Bien que les VE n’émettent pas de GES sur la route, l’électricité dont ils ont besoin pour charger les batteries est souvent la source des émissions de GES. Dans de nombreuses administrations partout dans le monde, dont l’Asie, l’Europe et les É.-U., brûler du charbon est l’un des moyens les plus courants pour produire de l’électricité. Un VE offre très peu d’avantages sur le plan de l’environnement dans ce scénario. La bonne nouvelle pour le Canada c’est qu’environ 80 % de notre électricité est déjà renouvelable et sans émissions.
Les véhicules électriques à pile à combustible (VEPC) sont promus comme étant des VE plus propres. Les VEPC produisent de l’énergie en utilisant l’hydrogène stocké dans un réservoir pressurisé et une pile à combustible. Cette technologie présente effectivement un potentiel élevé de réduction des émissions de GES à long terme, selon l’intensité carbonique de sa production. À titre d’exemple, le reformage du méthane est l’une des méthodes actuellement utilisées pour produire de l’hydrogène, mais ce processus dégage des émissions qui annulent certains des bénéfices environnementaux de la technologie.

Gaz naturel et propane (méthane)

Le gaz naturel et le propane alimentent déjà divers parcs de véhicules commerciaux et municipaux, incluant les taxis, les autobus scolaires et de transport en commun, les camions à ordures, les camions de livraison locaux et les camions de fret lourds. Les véhicules au gaz naturel (VGN) produisent jusqu’à 25 % moins d’émissions de GES comparativement à leurs équivalents fonctionnant à l’essence ou au diesel. Mais il y en a très peu. Moins de 13 000 VGN sont actuellement en service au Canada – quelques centaines à peine de plus qu’en 2010. Il existe plus de véhicules au propane sur la route au Canada – environ 100 000, lesquels sont surtout des véhicules légers.
L’adoption plus large de combustibles gazeux a été entravée jusqu’à présent par les coûts initiaux élevés des véhicules, l’absence d’une infrastructure de ravitaillement complète, ainsi que l’évolution de la technologie et les risques et incertitudes liés à la performance et à la viabilité commerciale.
À mesure que ces empêchements sont éliminés, des possibilités de transformation pour les combustibles gazeux se présentent surtout dans le secteur des parcs de véhicules commerciaux et gouvernementaux. Le propane est une solution à émissions réduites qui convient davantage aux véhicules légers et moyens; le gaz naturel convient mieux aux véhicules moyens et lourds.

Les autres technologies ne sont pas statiques.

Alors que certains carburants de remplacement pour le transport recherchent la viabilité commerciale, les produits pétroliers et les véhicules qu’ils alimentent améliorent sans cesse leur performance environnementale. Nous examinerons ce sujet plus en détail dans notre prochain article de Démystification.

 

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