Ce site web fera l'objet d'une maintenance périodique. Si vous ne trouvez pas l'information que vous cherchez, veuillez nous contacter.

Opinions

par Canadian Fuels Association

La norme sur les combustibles propres est ambitieuse – voici comment nous pouvons la faire fonctionner

 |  Non classifié(e)

Lorsque le gouvernement fédéral a présenté l’idée d’une norme nationale sur les combustibles propres (NCP) en 2016, l’Association canadienne des carburants et ses membres ont rapidement appuyé le concept et compris l’importance d’une stratégie nationale sur les changements climatiques. Depuis lors, nous nous sommes concentrés sur la collaboration avec le gouvernement et d’autres parties prenantes pour « bien faire les choses ».

Les entreprises et installations canadiennes qui sont responsables de la production, de la distribution et de la commercialisation des carburants de transport à travers le pays sont définies comme les « parties obligées » en vertu de la composante liquide de la NCP. Cette norme est la plus importante initiative de réduction des émissions du plan climatique du Canada, ayant pour objectif l’élimination de 30 millions de tonnes d’émissions annuelles de gaz à effet de serre d’ici 2030.

Bien qu’il s’agisse d’un objectif ambitieux, les membres de l’Association canadienne des carburants (les « parties obligées ») sont à la hauteur et se concentrent sur des solutions qui contribueront au succès de la NCP. Au cours des 125 dernières années, le secteur des carburants de transport a été la pierre angulaire de l’économie canadienne et nous sommes fiers d’utiliser la technologie et l’innovation pour améliorer nos produits et nos opérations.

Nous avons été des participants actifs tout au long du processus de développement de la NCP et sommes convaincus que l’exploitation et l’adaptation de notre infrastructure nationale actuelle des carburants devront jouer un rôle important dans l’atteinte des objectifs énoncés dans la norme. Pour que les réductions d’émissions identifiées dans la NCP soient atteintes, toutes les alternatives de conformité devront être explorées. Il n’existe pas de solution universelle qui résultera en une mise en œuvre réussie de la NCP. La flexibilité des politiques et la neutralité technologique sont donc des éléments essentiels de la NCP pour les gouvernements, l’industrie et les Canadiens.

Pour les parties obligées, la conformité au NCP exigera des milliards de dollars d’investissement pour adapter notre infrastructure existante et reconfigurer ou construire de nouveaux systèmes et processus afin de réduire considérablement les émissions. Bien que coûteux, tirer parti de l’infrastructure existante est une alternative moins coûteuse que de partir de zéro avec des systèmes entièrement nouveaux, à l’échelle nécessaire pour atteindre les objectifs de la NCP et établir une base pour des réductions d’émissions plus profondes, à plus long terme et durables. Des investissements importants pour des problèmes complexes tels que la conformité au NCP prennent du temps à planifier et à mettre en œuvre. Pendant que notre économie se remettra des effets du COVID-19, les capitaux nécessaires pour soutenir la NCP seront rares et entraveront la capacité de se conformer à des délais trop serrés.

Par exemple, la quantité d’éthanol dans l’essence est importante pour le succès de la Norme nationale sur les combustibles propres. Pour atteindre les niveaux moyens d’éthanol proposés de 15%, des investissements importants seront nécessaires tout au long de la chaîne d’approvisionnement, dans les raffineries, les terminaux et les stations-service. De plus, de nombreux véhicules et autres moteurs ne sont pas conçus pour fonctionner avec les niveaux élevés d’éthanol prévus dans le plan. Cet aspect de l’éthanol de la NCP n’est qu’un exemple des nombreux défis que doivent relever les membres de l’Association des carburants pour résoudre la question du  « comment » de la norme. Des défis pratiques similaires existent pour chaque voie de conformité proposée pour la NCP. Tous sont compliqués par de multiples facteurs externes, dont la plupart échappent au contrôle des fournisseurs de carburant. Pourtant, nos clients méritent et s’attendent à un accès continu et fiable à un approvisionnement en carburant de transport qui répond à leurs besoins variés, à un coût raisonnable.

Nous savons également que toute modification apportée aux carburants liquides aura des répercussions sur de nombreux secteurs et groupes d’intervenants différents. Pour assurer la mobilité continue des personnes et des marchandises dans un pays aussi vaste que le Canada, il faut examiner attentivement les différences régionales en matière de climat, la disponibilité des produits, les flottes existantes et les modes de transport appropriés pour les milieux urbains et ruraux. En tant que politique nationale, la NCP doit veiller à tenir compte des besoins des consommateurs partout au Canada, tant pendant la transition vers des produits à faibles émissions qu’à long terme.

Bien que nous continuions d’appuyer le concept de la Norme nationale sur les combustibles propres et ses objectifs ultimes, certaines considérations pratiques doivent être prises pour que cette politique réussisse maintenant et à long terme. Le succès de la NCP sera mesuré non seulement par sa capacité de réduire les émissions, mais aussi par sa contribution à une économie forte et résiliente. C’est le principal défi pour le gouvernement pour « bien faire les choses ». L’Association canadienne des carburants et ses membres demeurent déterminés à faire leur part et à continuer de favoriser un Canada prospère et un avenir sobre en carbone.

Télécharger les ressources

Restez informé en recevant les dernières publications et rapports détaillés sur l’industrie des carburants.

Suivez-nous

Retrouvez-nous sur nos canaux de réseaux sociaux pour continuer la conversation.

S’abonner à notre liste de diffusion