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par Canadian Fuels Association

Le projet phare de la société Shell intégrant une technologie de captage et de stockage du carbone permet de capter un million de tonnes de CO2

 |  Avenir faible en carbone, Combustibles fossiles, Enjeux, Environnement, Gaz à effet de serre

En septembre, l’installation de captage et de stockage du carbone (CSC) de Shell Canada, en Alberta, a marqué un tournant historique, soit le captage d’un million de tonnes de dioxyde de carbone dans sa première année d’exploitation.

Le projet, intitulé Quest, permettra le captage d’approximativement un tiers des émissions provenant de son usine de valorisation de Scotford située près de Fort Saskatchewan, en Alberta. Il s’agit du premier projet de CSC dans le monde destiné aux sables pétrolifères. 

Les procédés de CSC permettent de séparer le CO2 des autres composés pendant la valorisation à l’aide de produits chimiques appelés « amines ». Le CO2 est comprimé, puis expédié par pipeline sous forme liquide à une installation située dans le comté de Thorhild, à 65 kilomètres au nord de l’usine de valorisation. Il y est injecté à 2,3 kilomètres sous terre, où il est stocké en permanence.

Ce projet de 1,35 milliard de dollars a été financé en partie par le gouvernement de l’Alberta (745 millions de dollars) et par Ottawa (120 millions de dollars).

Zoe Yujnovich, vice-présidente directrice du pétrole lourd chez Shell, affirme que cette technologie constitue un point tournant dans la transition à long terme vers une énergie renouvelable.

« Les progrès observés dans le cadre du projet Quest démontrent que les Canadiens sont à l’avant-garde de la technologie de captage et de stockage du carbone; nous prouvons à la planète notre capacité à développer de véritables solutions pour nous attaquer au changement climatique, ajoute-t-elle.

« Non seulement Quest est-il en mesure de capter et de stocker les émissions de CO2 provenant de nos activités d’exploitation des sables pétrolifères, mais sa technologie peut être appliquée à d’autres industries partout dans le monde pour réduire de façon significative leurs propres émissions. »

La demande pour les produits pétroliers ne faiblit pratiquement pas et les experts estiment que les combustibles fossiles demeureront les principales substances pour le chauffage et le transport pour au moins les 25 prochaines années. Alors, l’approche de CSC devient un incontournable pour atténuer les émissions de CO2. D’ailleurs, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat estime que l’atteinte des nouveaux objectifs en matière de changement climatique serait impossible sans cette approche.

Michael Crothers, le président de Shell au Canada, a expliqué la nécessité d’une approche de CSC dans un récent article d’opinion publié dans le quotidien The Globe and Mail.

« […] Malgré ses promesses, l’approche de CSC ressemble un peu à Cendrillon dans la transition que vit le secteur énergétique mondial. Elle attend toujours son invitation au bal. Mais l’attention se focalise sur les énergies renouvelables et les mesures d’efficacité.

« Constatez ceci : en Californie, Desert Sunlight est la quatrième plus grande ferme à énergie solaire photovoltaïque au monde. Sa superficie est équivalente à 300 Rogers Centres. Elle a reçu un prêt fédéral d’une valeur de près de 2 millions de dollars (USD), et elle évite de rejeter dans l’atmosphère quelque 300 000 tonnes de dioxyde de carbone par année. 

« Alors, cette ferme devrait être trois fois plus grande et couvrir 16 fois la taille des îles de Toronto pour éviter de rejeter la même quantité de dioxyde de carbone que le projet de CSC Quest met de côté pour de bon. »

Ce projet a retenu toute l’attention d’autres pays, notamment aux États-Unis, en Corée, aux Pays-Bas, en Norvège, au Mexique et à Taïwan. 

« Nous allons continuer à partager nos connaissances et les leçons retenues en recevant plus de 50 délégations internationales chez Quest et en collaborant avec les autres intervenants pour améliorer leurs technologies », affirme la société Shell sur son site Web.

Des progrès encore plus importants ont été réalisés dans le cadre du raffinage au Canada, notamment par l’intermédiaire du projet de partenariat de Redwater, lui aussi situé en Alberta. Il s’agit de la première raffinerie construite en fonction de l’approche de CSC.

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